Questions fréquentes

Quel est le délai pour organiser les obsèques ?

La réglementation impose un délai de 24 heures minimum et 6 jours maximum pour pouvoir inhumer ou crématiser un défunt (les dimanches et jours fériés ne comptent pas). En moyenne, 3 à 5 jours séparent le jour du décès du jour des funérailles.

Il est possible d’obtenir une dérogation afin de dépasser ce délai dans certains cas (rapprochement familial, circonstances du décès, indisponibilité du crématorium). Cette autorisation est alors délivrée par la préfecture.

Nous réalisons toutes les démarches si cela est nécessaire. 

Qui contacte l’église dans le cas d’une cérémonie religieuse ?

Dès les premiers instants, nous prenons contact avec la paroisse afin de les avertir du décès et de planifier ensemble la date des obsèques. Nous leur transmettons vos coordonnées, l’équipe en charge de la préparation des funérailles vous recontactera afin de convenir un rendez-vous pour l’organisation de la célébration. L’organisation de la cérémonie est laissée à la discrétion de l’église. Notre rôle pendant la cérémonie constituera à vous guider et assurer le bon déroulement logistique de la cérémonie (placement de l’assemblée, mise en place des fleurs etc.) 

Que se passe-t-il si le défunt n’a laissé aucune volonté et que les proches n’arrivent pas à se mettre d’accord sur le choix entre inhumation et crémation ?

Pour organiser les obsèques d'un proche, une seule personne de la famille ou de l'entourage sera désignée comme ayant qualité pour pourvoir aux funérailles. En cas de désaccord persistant entre les proches du défunt sur l'organisation de ses funérailles, le tribunal d'instance du lieu du décès peut être saisi.

Dois-je déclarer le décès en mairie ?

Tout décès doit être déclaré le plus rapidement possible en mairie de la commune du décès. Pour pouvoir réaliser la déclaration plusieurs documents sont nécessaires : le livret de famille ou un acte de naissance du défunt, sa pièce d’identité et le certificat de décès. À cela s’ajoute différents documents comme la déclaration de décès (document reprenant l’ensemble des informations d’état civil du défunt), la demande de transport avant mise en bière etc.

Nous vous proposons de vous soulager de ces démarches et nous vous remettrons les actes de décès (une dizaine) rapidement.

Pouvez-vous publier une annonce dans un journal local ou national ?

Oui, bien sûr. En règle générale il s’agit d’un tarif à la ligne. Dans notre secteur, les parutions se font généralement dans le journal "Vosges Matin". Nous vous conseillons, rédigeons avec vous la parution et la transmettons auprès du service concerné. En moyenne, une parution presse coûte entre 250€ et 450€.

Qu’est-ce qu’un débours ?

Un débours est une prestation que nous, pompes funèbres, réglons en avance pour la famille. Nous facturons l’ensemble de ces prestations en coût réel. Par exemple, il peut s’agir des frais de crémation, frais d’église, vacation de police, parution dans la presse etc. Ces frais sont identifiés dans la troisième colonne de votre devis.

Quelle est la différence entre la toilette et les soins de conservation ?

La toilette permet une présentation du défunt de courte durée. Le défunt est habillé, coiffé, son visage est préparé pour la présentation.

La pratique des soins de conservation permet de conserver le corps jusqu’aux funérailles. Pour les proches et l’entourage, il est plus facile de rendre un dernier hommage au défunt, qui a l’air apaisé et reposé grâce au soin de thanatopraxie. Cela aide dans le processus de deuil et facilite l’acceptation de la perte d’un proche. En ayant recours aux soins de conservation, le travail de deuil peut se faire plus paisiblement. Ainsi, on s’exempte d’une expérience qui peut devenir traumatisante et cela permet de garder en mémoire une meilleure image du proche disparu et d’effectuer une veillée funéraire plus sereinement.

Les soins de conservation, sont pratiqués par un titulaire du diplôme national nommé "thanatopracteur". Dans certaines situations, il est recommandé (mais pas obligatoire) de pratiquer les soins de conservation, notamment quand la toilette mortuaire ne suffit pas.

Qu'est-ce qu'un funérarium ?

Choisi par la plupart des familles après le décès d’un proche, le funérarium ou maison funéraire est le lieu privilégié pour vous recueillir auprès du défunt avant les obsèques. Jusqu’au jour de la cérémonie, nous mettons à votre disposition des espaces privés et chaleureux, qui vous permettront de veiller le défunt à votre convenance, de quelques minutes à plusieurs heures, en journée ou en soirée.

Comment choisir entre inhumation et crémation ?

L’inhumation ou enterrement consiste à enfouir le cercueil dans la terre ou dans un caveau au cimetière.

La crémation est l’action de réduire le corps en cendres. La crémation n’empêche pas la construction d’un lieu de mémoire puisqu’il existe des columbariums et des monuments cinéraires qui accueillent les urnes dans les cimetières. Les cendres peuvent également être inhumées dans une concession familiale ou dispersées dans le jardin du souvenir d’un cimetière ou en pleine nature.

Qu’est-ce qui est le plus cher : l’inhumation ou la crémation ?

Contrairement aux idées reçues, la crémation n’est pas forcément moins chère que l’inhumation. Un cercueil adapté à la crémation est généralement moins onéreux, mais les frais de crémations sont importants. Il faut également considérer les frais liés à l'urne funéraire et son inhumation (cavurne, monument cinéraire, columbarium, ouverture d'une concession familiale existante).

Qu'est-ce qu'un caveau funéraire ?

Le caveau de famille est une cuve en béton enterrée dans le cimetière. Il permet d'y placer un ou plusieurs cercueils et/ou urnes des membres d’une même famille. L'alternative au caveau est l’inhumation du cercueil en pleine terre.

Avant de faire poser un caveau, il faut acheter une concession à la mairie du lieu de sépulture. Cela correspond à l’achat temporaire d’un espace de construction dont la durée varie suivant les possibilités proposées par la commune.

Economiquement, la fourniture et pose d'un caveau représente un coût plus important mais il évite la construction d'une fondation sous le monument (piliers en béton armé). Sur le long terme il évite des frais de creusement à chaque inhumation (seulement ouverture et fermeture du caveau).

Peut-on conserver les cendres d’un défunt chez soi ?

Non. Depuis 2008, il est interdit de conserver les cendres chez soi ou de les diviser. La loi encadre strictement la destination des cendres. Désormais, les cendres funéraires peuvent être soit conservées dans l’urne cinéraire, qui peut être inhumée dans une sépulture ou déposée dans une case du columbarium ou scellée sur un monument funéraire à l’intérieur d’un cimetière ou d’un site cinéraire ; soit dispersées dans un espace aménagé à cet effet d’un cimetière ou d’un site cinéraire ; soit dispersées en pleine nature, sauf sur les voies publiques.